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La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole


Titre :

La conjuration des imbéciles

Auteur :

John Kennedy Toole

Première date de parution en France :

1981

Nombre de pages :

404

Éditeur :

Robert Laffont Pavillons

Contemporain


Synopsis :


L’histoire se situe aux États-Unis, à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), au début des années 1960. Le personnage principal est Ignatius J. Reilly, un étudiant en littérature médiévale, remarquablement érudit et d'une intelligence qui confine au génie paranoïaque, mais vivant en vrai pacha chez sa mère arthritique et alcoolique. Ignatius, qui s'exprime pour son créateur, abhorre son époque. Il semble obstinément mais passionnément en décalage constant avec ses contemporains qu'il méprise férocement. Et tous les archétypes de l'Amérique contemporaine y passent : Les marlous, les beatniks, les Rockers, les flics, les vieux chrétiens fondamentalistes, la voisine acariâtre, la féministe anarcho-névrosée, les vendeurs de hot-dogs, les homos etc.


Mon avis :


C'est la première fois qu'un personnage principal m'a aussi horripilé mais en même temps, je me suis tellement amusée à la lecture que j'ai eu envie d'aller jusqu'à la fin.


Alors si vous aimez les personnages à la Gargantua mais qui s'expriment presque tous à la façon du Bérurier du Commissaire San Antonio, ce livre est pour vous.


C'est une vraie critique de l'Amérique des années 60 qui se passe à la New Orléans donc beaucoup plus décuplé que si ça se passait dans une petite ville des Etats-Unis, une critique tellement cynique que nous sommes obligés de sourire enfin si on aime cet humour.


Ce que je regrette c'est que la fin du livre soit une fin ouverte et il me semble que l'auteur pensait peut-être écrire une suite mais ......


........C’est la mère de John Kennedy Toole qui l’a amené à être publié en 1980. Son fils avait initialement écrit ce livre dans les années 60, mais désespéré de ne jamais se faire publier, se suicide en 1969.


Et quand on sait que le romancier a reçu un prix Pulitzer à titre posthume, on ne peut réfléchir à cette histoire de génie et d’imbécile sans se gratter la tête, comme le dit Swift dans son introduction ce qui nous renseigne rapidement sur le fond du livre : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui ». Et on passe son temps à se remémorer cette phrase… Ignatius est-il un génie incompris, ou le roi des imbéciles, ou encore les deux à la fois et c'est cette raison aussi qui m'a fait lire le livre jusqu'à la fin.

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