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Nous étions les hommes de Gilles Legardinier


Auteur :

Gilles Legardinier

Titre :

Nous étions les hommes

Premier année d'édition ::

2011

Nombre de pages :

427 pages

Éditeur :

Fleuve noir

Thriller


Synopsis :


C'est l'une des plus fascinantes énigmes qui soit. Sur notre planète, il existe plus de 1800 espèces de bambous. Chaque fois que l'une d'elles fleurit, tous ses spécimens, où qu'ils se trouvent sur Terre, le font exactement au même moment. Ensuite, l'espèce meurt. Personne ne sait expliquer ce chant du cygne, ni l'empêcher. Aujourd'hui, l'homme va peut-être connaître le même sort. Arrivé lui aussi à son apogée, il risque de disparaître… Dans le plus grand hôpital d'Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d'Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu'effrayantes. Si ce fléau l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. Nous redeviendrons des animaux. C'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l'ultime course contre la montre a commencé...


Mon avis :


Ce roman n'est pas seulement un thriller mais aussi une réflexion sur la maladie d'Alzheimer, non seulement nous suivons les pérégrinations du Docteur Scott Kinross et de son amie Jenni Cooper qui essaye de comprendre pourquoi cette maladie s'en prend à des patients de plus en plus jeunes mais aussi pourquoi ils deviennent aussi violents.


Nous entrons, dès le début, directement dans l'horreur et dans le chaos. Nous faisons face à une situation qui nous dépasse et qui ne présage vraiment rien de bon.


Nous partons donc, avec les chercheurs, à la recherche du pourquoi du comment mais en même temps, nous essayons d'éviter les labos qui cherchent plus à faire du profit que de sauver l'humanité et heureusement, nous rencontrons des personnes prêtes à nous aider.


Ce qui m'a marquée dans cette histoire, c'est en plus de l'histoire par elle-même, c'est la compassion dont fait preuve Gilles Legardinier dans sa description de la détresse des proches et des médecins face à la maladie. C'est donc avec beaucoup d'émotions que l'on lit les moments difficiles que vivent les patients du service du docteur Kinross. Lui-même est impuissant car la médecine est encore peu au fait d'Alzheimer. Elle tente au jour d'aujourd'hui de rendre le moment fatidique moins insupportable. C'est très peu.et c'est en même temps beaucoup.

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