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L'homme que les arbres aimaient d'Algernon Blackwood


Titre :

L'homme que les arbres aimaient

Auteur :

Algernon Blackwood

Première édition :

2011

Nombre de pages :

378 pages

Editeur :

L'Arbre vengeur

Fantastique - nouvelles


Synopsis :


Considéré par Lovecraft comme son égal, célébré pendant des décennies comme l'un des maîtres du fantastique, Algernon Blackwood n'a pas en France le public qu'il mérite. La richesse de son oeuvre, la puissance de son inspiration, qui va chercher jusqu'au fond des forêts les mystères qui hantent l'humanité, et sa maîtrise narrative lui vaudraient pourtant de nombreux lecteurs. C'est que Blackwood n'est pas de ces bricoleurs d'épouvante qui se ressemblent tous. Avec lui c'est toute la Création et la Nature, à la fois attirantes et inquiétantes, qui sont convoquées face à des hommes effarés de découvrir ce que leurs âmes recèlent. La formidable puissance de suggestion de ce génie de l'étrange, de cet homme que les mots aimaient, se retrouvera dans les cinq longues nouvelles choisies ici. Pénétrez dans l'univers unique d'Algernon Blackwood, l'"homme fantôme" si cher au cœur des Anglo-Saxons.


Mon avis :


J'ai en premier choisi ce livre parce que l'auteur est comparé à Lovecraft et j'avoue que je n'ai pas été déçu.


J'ai adoré ces histoires, ce livre manquait de peu pour être un vrai coup de cœur.


Bien qu'il y ait peu de dialogues et beaucoup de descriptions, alors qu'en général j'ai du mal avec elle, là je n'ai pas du tout été dérangée au contraire, surtout dans la première histoire "Les Saules" où les descriptions arrivent à amener l'angoisse à crescendo jusqu'à la fin.


Etant païenne, j'ai apprécié trois des histoires qui parlent du rapport et du combat entre la religion Païenne et la religion Chrétienne.


Les saules : Quand la Nature et ses croyances peuvent être dangereuses si nous ne sommes pas invité(e)s.


Passage pour un autre monde : De l'attirance vers le merveilleux et comment le bon sens gagne.


Le piège du destin : Petite histoire de malédiction.


Celui que les arbres aimaient : Le combat entre mère Nature et la religion Chrétienne.


La folie de Jones : Une histoire de métempsychose.


Extrait :


".... Les forces du bien, vous savez, cherchent toujours à faire fusionner ; celles du mal, à séparer ; c'est la raison pour laquelle Dieu doit toujours, en fin de compte, gagner la partie - Partout. A la longue , l'accumulation devient envahissante. Le mal vise la séparation, à la dissolution, à la mort. La camaraderie des arbres, l'instinct qu'ils ont d'aller ensemble est un symbole de vie. Groupés, les arbres sont bénéfiques ; isolés, vous pouvez considérez que, généralement,'ils sont, eh bien, dangereux ! Regardez un araucaria, ou mieux encore un houx. Regardez-le, observez-le, comprenez-le. Avez-vous vu jamais une pensée malfaisante s'exprimer d'une manière aussi flagrante ? Ces arbres sont pervers. Beaux en outre, celà, oui. Une beauté étrange se fourvoie souvent dans le mal."

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