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L'Hippopotame de Stephen Fry


Titre :

L'hippopotame

Auteur :

Stephen Fry

Nombre de pages :

357 pages

Première année d'édition :

2000

Éditeur :

Belfond

Contemporain


Synopsis :


Plus féroce que jamais, Stephen Fry se lance ici dans une satire débridée des petites et grandes mascarades sociales. Poète déchu, critique dramatique acariâtre, vieux libidineux aigri, confit de misanthropie et imbibé de whisky, Ted Wallace est un inébranlable rationaliste, un irréductible pourfendeur de tabous, un ennemi tonitruant des bonnes manières. Aussi entrevoit-on le désastre lorsqu’il est lâché dans la très chic partie de campagne de Lord Logan, investi d’une délicate » mission secrète » : faire l’entière lumière sur de prétendues guérisons miraculeuses… Sous les yeux alarmés d’une poignée d’aspirants miraculés, Ted et ses diatribes insolentes de bon sens vont semer la panique au royaume des tartufes : les femmes, les hommes, les vieux snobs ringards et les jeunes cons prétentieux, les crédules et les sceptiques… Tandis que le ravissant David, quinze ans, poursuit un énigmatique dialogue avec les forces de la nature, personne ne sortira indemne de cette impitoyable et provocante comédie de mœurs.


Mon avis :


Stephen Fry, je le connaissais surtout comme acteur et son rôle complétement décalé de psy qui devient cuisinier dans Bones et là, je le découvre comme auteur dans un roman lui aussi complétement décalé.


J'ai adoré le Héros, Ted Wallace, méchant, aciaratre, alcoolique mais en même temps tellement juste dans ses constations et ses réflexions.


C'est une critique féroce et "so british" des us et coutumes de la grande bourgeoisie anglaise.


Les personnages secondaires sont aussi très intéressants et tellement barrés.


Naturellement, il faut aimer une écriture crue même, dès fois, très crue, ne pas être rebuter de la critique sur la religion


Extrait :


"Mais … assez de blablabla. Je me laisse toujours emporter. Si vous voulez des théories au rabais sur les sexes, vous en trouverez plein les rayons dans les librairies spécialisées. "Les hommes se rebiffent, Les femmes se rebiffent contre les hommes qui se rebiffent"….des réponses aux questions et des contre-réponses. On se croirait revenu aux beaux jours de la guerre froide, lorsque chaque publication de l’autre bloc était lue, chaque attitude analysée, chaque mouvement détecté au radar et chaque glissement culturel commenté. Seigneur ! Il y a suffisamment de chroniqueurs, de commentateurs et de pseudo-universitaires pour assurer à perpétuité le réarmement et la relève dans cette guerre des sexes. De toute façon, qui s’intéresse à ce que peut avoir à dire un quarteron de journalistes incultes? Non, si je vous rote toutes ces niaiseries nauséabondes en plein figure, ce n’est pas pour leur importance pour leur nouveauté. Ce n’est pas non plus parce que je veux m’engager dans un débat stérile sur la question. Mais je voudrais que vous compreniez quel était mon état d’esprit et mon humeur le jour où Jane m’a découvert et entraîné chez elle à Kensington. Sa mère, Rebecca, comme j’allais vous le faire remarquer avant d’enfourcher un de mes dadas favoris et de partir au galop pendant quelques paragraphes est probablement la seule femme de ma connaissance à aimer le cul, vraiment avec une faim et une soif comparables à celle des hommes. C’est aussi la seule femme de ma connaissance à aimer le whisky. Les deux sont sans doute liés." (p 32)

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